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Thursday, October 30, 2008

Les suicides et tuéries d'ados ...

Qui se souvient encore du Dead Poets Society? Un prof vient d'encourager ses élèves d'être fiers d'eux-mêmes, de croire en leur projets; un commence une affaire avec une actrice; son père intervient brusquement pour l'en empêcher; le jeune commet suicide; le prof est considéré responable du suicide, puisqu'il vient d'encourager les "folies" de l'élève; il est viré; à la fin, quand il prend congé de ses feu élèves, ils finissent en se levant et en disant "O Captain, my captain!" comme dans le cercle des poêtes disparus. Pour eux, le coupable du suicide c'est soit l'élève lui-même, soit son père, mais de toute façon pas les leçons données par le personnage joué par Robin Williams.

A propos quoi, ça? Bien, les derniers mois il apparaît qu'on se soit soucié beaucoup de trouver le responsable ou la chose responsable pour les suicides d'ados en Grand-Bretagne, dont tout récemment (hier?) un au Pays des Galles. Les réseaux Internet? Des sectes qui prêchent le suicide? Non, juste mémorials aux suicidés ... ou des articles dans les journaux qui donnent trop d'attention aux suicides ... ou ...

Les rechercheurs me rappellent des hommes distraits qui cherchent les lunettes qu'ils portent élévées sur leur front. Les pédagogues, les psychologues, les psychiatres, les assistants sociaux, les parents qui veulent ne pas avoir leur progéniture enlevé par ce que correspond à la DDAS, à peu près tous privent les ados de leurs espoirs fous ... après les avoir privés de beaucoup d'espoirs, tant pour le ciel que pour la terre, tant ascétiques que romantiques, qui soutenaient leurs ancêtres ... Zazie chante "Je suis un homme" avec des phrases comme "erreur de l'évolution"*, une mélodie et rhytmique hypnotiques, et sur le vidéo, des statistiques annoncés qui donnent l'impression d'une explosion démographique qui devrait être arrètée - on prêche donc le suicide des lignées de famille, par contraception, par avortement, par perversion - et on s'étonne que quelques jeunes vont un pas plus loin en se suicidant eux-mêmes directement aussi.

Même pessimisme imposé par la société ne donne pas toujours juste le suicide, parfois il y a eu des tuéries aussi, comme à Colombine High School: là où l'on culpabilise la possession privée d'armes de feu, mais pas l'obligation ou quasi-obligation d'être à une école ou beaucoup sont malheureux, et, où ceux qui avouent l'être risquent plutôt d'être délivrés à davantage d'ennuis, avec les psys, que d'être délivrés de l'école à la liberté adulte qui convient aux adolescents, sauf dans les contrats très compliqués ... (l'age de consentement matrimonial était autrefois la puberté: la majorité d'à 25 ans était celle pour la gestion d'un patrimoine hérité : un homme pouvait devenir artisan compagnon - journeyman en Anglais à l'age de 14).

Hans Lundahl
Aix en Provence
22/9 févr. 2008

*Est-ce qu'elle se croit, soi-même, un erreur de l'évolution? Espérons que non! Est-ce qu'elle croit que les gros industriels et autres qui pronent un style de vie pollutif soient vraiment représentatifs de l'humanité? Espérons qu'en fin du compte non!

Trois observations sur "l'homosexualité"

1 La sodomie est un péché au même titre que la contraception dans un couple ou un rencontre hétérosexuel, parce qu'elle empêche la conception dont la possibilité est normalement due quand on utilise les organes qui sont vitaux pour la survie de l'espèce humaine. Si qqn accepte la capote, il n'y a pas beaucoup de raison pour interdire la sodomie; tous les deux peuvent être motivées par une sollicitude hypocrite pour le bien de la progéniture (hypocrite parce qu'avec la contraception il n'y aura pas à cette occasion de la progéniture à jouir des fruits de cette sollicitude: et une sélectivité de la progéniture par contraceptions ou avortements place les élus dans une position morale trop délicate vis-à-vis leurs "électeurs" les parents qui auront choisi sans tenir compte de leur propre désir de les procréer et pas avorter précisement eux et pas d'autres: presque comme si certains enfants étaient tués après la naissance "pour leur propre bien" ou pour celui d'une société dont il n'ont pas encore eu l'occasion de rompre les lois).

2 La sodomie pourrait être interdit, sans discriminer "les homosexuels" au même titre comme la contraception ou comme la masturbation préférée au lit matrimonial au détriment de l'autre partenaire (peut-être pas la masturbation comme pis-aller d'un célibataire, quand même); bien entendu: après l'avortément. Pour les trois contraceptions et encore plus pour l'avortément les peines pourraient sans absurdité être assez sévères. On objecte que l'état ne devrait pas se mêler dans la vie privé pour motif démographique, mais cette objection encore pourrait sember un tantinnet hypocrite, vue que des législations définitivement prodémographiques ou (quelle absurdité) antidémographiques visant l'endogène comme l'exogène sont aujourd'hui acceptés bien qu'elles se mêlent bel et bien dans le sphère privé: interdiction de racisme (pro) ou de l'homophobie (anti), payer les avortéments et les contraceptions (anti) comme les traitements des couples involontairement infertiles (pro) par les impôts, ainsi comme proner les adoptions de l'Inde, de la Corée ou du Brézil (pro) et interdire l'immigration clandestine, limiter les réunions familiales (anti), enseigner dans une école obligatoire que toutes ces choses soient soit louables, soit au moins acceptabes, jusqu'à tracasser par psychologue les élèves qui sont contre tout ça. Pour ne pas mentionner les fois que l'état se mêle dans la question qui boit ou mange ou fume quoi où. L'accusation ou même l'insinuation pas trop ambigue de sodomie devrait donc être prouvé en cour de justice: la proférer sans motif valable serait un crime de calomnie ou d'insulte, et coutérait très chère aux criminels.

3 On ne parle plus de sodomie, terme visant un acte normalement volontaire, on parle d'avantage d'homosexualité, terme visant une "orientation sexuelle" censée (par les psychologues et psychiatres, déterministes qu'ils sont)involontaire, souvent exclusive et stabile (comme par exemple le penchant pour ou contre travail dure ou les sucréries). De cette façon, quelqu'un qui est soupçonné d'être "homosexuel" se trouve incapable de retenir l'attention d'une femme, dès qu'elle aurait parlé avec une figure d'autorité qui profère ou nourrit un tel soupçon. Ces pseudopsychologues pour lesquels la perversion n'est qu'une expression très prévisible d'une "orientation sexuelle" qu'il fallait laisser déterminer par leur expertise ou par des tests "psychomètriques" déterminés par eux, font ravage parmi les occasions de bonheur.

Hans Georg Lundahl

Wednesday, October 29, 2008

Je ne suis pas grandi dans l'église du Christ

Je suis grandi, d’abord, dans un écho un peu éloigné et culturel c.-à-d. dans la culture occidentale, une culture de liberté, de tolérance et de curiosité scientifique, une culture héritière de Cristophe Colombe et de Galilée, (j’ai connu tous les deux dans une forme banalisée par Walt Disney Company), de Vasco da Gama et Léonard de Vince, de James Cook et Louis Pasteur, de John Livingstone et Charles Darwin. Surtout, j’étais l’héritier de Pasteur et de Darwin. J’étais l’héritier de J. F. Kennedy et de Neil Armstrong: l’idéalisme politique et les voyages intergalactiques de Superboy (de Smallville, biensur), de l’agent spatiotemporal Valérian, éventuellement des Chevaliers Jédi comme Luke Skywalker et Obi Wan Kénobi me l’ont transmis. J’étais l’héritier culturel du scoutisme d’un Baden-Powell par les trois vois qu’étaient Tic, Tric et Trac, Tintin, et, surtout, l’example vivant de ma mère. J’étais baigné dans le milieu des icônes des vertus humaines, secondaires au christiannisme de la chrétienneté, car, dans cette forme-là inconnus ou obscurcis en dehors d’elle: et je ne savais rien ou très peu des icônes de la vie éternelle.

Pour être chrétien, obeir à la tradition reçue dans l’enfance sans y ajouter rien n’était pas une alternative. Jusqu’à l’age de presque neuf ans je n’étais ni baptisé, ni même un croyant instruit.

A la mort de mon grand-père, j’ai découvert Elvis Presley. On l’appelait ”The King of Music” - et un peu plus tard, je devais entendre que le vrai Roi de la Musique - ou, comme le surnomme une chanson irlandaise, Roi de la Dance - c’est Jésus le Christ. Je viens déjà d’évoquer Kennedy. Il mourut le jour de la Sainte Cécile, Patronne de la Musique, le 22 Novembre de 1963: je devais aussi apprendre l’oeuvre d’un autre homme mort le même jour: C. S. Lewis.

J’avais connu quelques aspects (pour la plupart sécondaires) du Christianisme génuine, quand même: je savais ce que c’est Noël, mais pas ce que ce sont Pâques et Pentecôtes. J’avais lu une Bande Dessinée basée sur l’Exode jusqu’au Josué, mais pas la Génèse, pareillement une basée sur les voyages de St Paul, mais pas les Evangiles. J’avais accepté comme mythe l’histoire sacrée entre Adam et Noé, comme en partie mythe, en partie histoire celle d’entre Noé et Abraham et enfin comme histoire celle d’Abraham et depuis: pour une même et unique raison, c’est comme ça que nous avait appris la prof. Brèvement, j’ai fait connaissance d’un évangélique de mon age, un garçon roux, qui disait là-dessus: ”Moi, je crois TOUTE la Bible.” Je n’avais aucune vraie reponse. Je n’avais pas hérité, non plus que christianisme explicit, du scepticisme prononcé, auquel ça aurait paru trop naïf. C’était juste un point de vue qui ne m’avait pas été transmis, et, qui était plus simple que celui qu’on m’avait jusque-là transmis. Après il n’est pas revenu chez moi. Ma grand-mère était sceptique, quoiqu’elle avait souvent trop bon goût pour aborder le sujet de cette côté.

Vint l’été 1977. Le debut des vacances la radio transmit Le Neveu du Magicien par C. S. Lewis. J’ai du renoncer à l’entendre jusqu’au bout, car il m’a fallu quitter la Suède avec ma mère. Elle m’ammena à Vienne, Autriche, ma ville natale, et, après une semaine d’installation nous continuions aux EEUU. Me mancait la lecture des BD, ma mère m’a donné un Nouveau Testament, j’ai commencé la lacture des textes sacrés par la généalogie selon la chair de Notre Seigneur Jesus-Christ, au debut de l’Evangile selon St Matthieu. Ma mère m’explica que c’était la vérité, et j’ai cru. Depuis, je n’ai jamais douté là-dessus. Ni en péché, ni en ferveur, ni en pénitence, ni en négligeance, ni en peur, ni en dégout, ni en joie, ni en exaltation, ni en désespoir ou cynisme, je n’ai remis l’histoire de l’Evangile en doute. J’ai du la déchiffrer moi-même d’abord, et j’ai fait des erreurs. Par là j’ai appris qu’il me faut la tradition apostolique pour la bien comprendre, surtout quand on y ajoute la Loi Nouvelle et les Mystères de la Foi.

Hans Lundahl
Aix en Provence
Dimanche des Rameaux 2007

Quand j'étais petit ...

Une reflection personnelle qui amène à St Botolphe.

Quand j'étais petit, mon instruction était encore suffisament limité, pour qu'en lisant Rahan, je puisse encore croire que la seule servitude vis-à-vis des esprits mauvais qui était à craindre était celle de les croire et de s'efforcer à les appaiser.

Chaque croyant ou ex-croyant de la modernité s'y reconnait facilement, et si parfois je me trouve pris pour un prodige unique, c'est que mon instruction postérieure a pris un autre tournant. Et même pas en lisant beaucoup des oeuvres inaccessibles au public, mais en en faisant un autre choix.

A l'époque je croyais, comme je viens de dire, que le seul escroc à associer avec les mauvais esprits était la prétence qu'ils existaient.

Mais, si Rahan reposait sur une epistémologie, une ontologie et une histoire fortement différents de leurs homologues chrétiens, au moins Rahan associait les concepts d'escroc et de servitude avillissante avec les mauvais esprits, et en cela son auteur n'avait pas trop tort.

Par contre, en disant que curiosité et esprit scientifique voire critique rationnelle suffisent pour exorcer le malin, pour dissiper ses trompéries et pour briser ses liens, il y avait une insouciance chez les auteurs de Rahan, du Phantôme masqué, de Tarzan, de Sherlock Holmes, une insouciance qui est en quelque façon le fruit des exorcismes de l'Eglise.

Car en vérité c'est l'Eglise, c'est la prière du moine Botolphe, qui a délivré les forêts d'Iccanhoe des démons. Et puis, il y reçut des pauvres. Et puis on y bâtit une cité appelée Botulfestune, qu'aujourd'hui on appelle Boston. Bien entendu: le petit Boston de Yorkshire ou les "tea parties" restent petits.

Pas le grand Boston de Massachusetts (ou est-ce que je me trompe sur la géographie de New England?) où beaucoup plus tard s'est tenu un Tea Party très grand avec des conséquences politiques et géopolitiques encore sensibles 230 ans après.

C'est en priant, en jeunant et en chantant que Botolphe a fait tout cela possible. A différence de Rahan, de Tarzan et d'Holmes, il est un personnage historique: car un lieu habité et habitable n'oublie pas ses origines, tant qu'il le reste, tant que la transmission de sa tradition demeure, sans être interrompue par violence externe.

Et ce personnage historique qu'est Botolphe, ce moine et érémite, qui a fait un oeuvre que notre culture populaire attribu archétypalement a la science et la force physique, il l'a fait sans se soucier des théorèmes, en s'affaiblissant le corps bien à propos, en affrontant des ennémis invisibles, en invocant une aide invisible qui demeure ainsi pour la plupart de nous.

Le peuple et le clergé, par gratitude pour ce miracle et et probablement en voyant encore des miracles à l'occasion - car ainsi se font encore les canonisations de l'Eglise Orthodoxe - l'ont prononcé saint avec l'accord de leur évèque, après son repos.

Hans Lundahl
Dimanche le 11 Mars
2007Aix en Provence

Référence retrouvé sur Wikipedia Anglais:
Ryan, George E., Botolph Of Boston,
Christopher Publishing House (1971) ISBN 0815802528