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Wednesday, October 29, 2008

Je ne suis pas grandi dans l'église du Christ

Je suis grandi, d’abord, dans un écho un peu éloigné et culturel c.-à-d. dans la culture occidentale, une culture de liberté, de tolérance et de curiosité scientifique, une culture héritière de Cristophe Colombe et de Galilée, (j’ai connu tous les deux dans une forme banalisée par Walt Disney Company), de Vasco da Gama et Léonard de Vince, de James Cook et Louis Pasteur, de John Livingstone et Charles Darwin. Surtout, j’étais l’héritier de Pasteur et de Darwin. J’étais l’héritier de J. F. Kennedy et de Neil Armstrong: l’idéalisme politique et les voyages intergalactiques de Superboy (de Smallville, biensur), de l’agent spatiotemporal Valérian, éventuellement des Chevaliers Jédi comme Luke Skywalker et Obi Wan Kénobi me l’ont transmis. J’étais l’héritier culturel du scoutisme d’un Baden-Powell par les trois vois qu’étaient Tic, Tric et Trac, Tintin, et, surtout, l’example vivant de ma mère. J’étais baigné dans le milieu des icônes des vertus humaines, secondaires au christiannisme de la chrétienneté, car, dans cette forme-là inconnus ou obscurcis en dehors d’elle: et je ne savais rien ou très peu des icônes de la vie éternelle.

Pour être chrétien, obeir à la tradition reçue dans l’enfance sans y ajouter rien n’était pas une alternative. Jusqu’à l’age de presque neuf ans je n’étais ni baptisé, ni même un croyant instruit.

A la mort de mon grand-père, j’ai découvert Elvis Presley. On l’appelait ”The King of Music” - et un peu plus tard, je devais entendre que le vrai Roi de la Musique - ou, comme le surnomme une chanson irlandaise, Roi de la Dance - c’est Jésus le Christ. Je viens déjà d’évoquer Kennedy. Il mourut le jour de la Sainte Cécile, Patronne de la Musique, le 22 Novembre de 1963: je devais aussi apprendre l’oeuvre d’un autre homme mort le même jour: C. S. Lewis.

J’avais connu quelques aspects (pour la plupart sécondaires) du Christianisme génuine, quand même: je savais ce que c’est Noël, mais pas ce que ce sont Pâques et Pentecôtes. J’avais lu une Bande Dessinée basée sur l’Exode jusqu’au Josué, mais pas la Génèse, pareillement une basée sur les voyages de St Paul, mais pas les Evangiles. J’avais accepté comme mythe l’histoire sacrée entre Adam et Noé, comme en partie mythe, en partie histoire celle d’entre Noé et Abraham et enfin comme histoire celle d’Abraham et depuis: pour une même et unique raison, c’est comme ça que nous avait appris la prof. Brèvement, j’ai fait connaissance d’un évangélique de mon age, un garçon roux, qui disait là-dessus: ”Moi, je crois TOUTE la Bible.” Je n’avais aucune vraie reponse. Je n’avais pas hérité, non plus que christianisme explicit, du scepticisme prononcé, auquel ça aurait paru trop naïf. C’était juste un point de vue qui ne m’avait pas été transmis, et, qui était plus simple que celui qu’on m’avait jusque-là transmis. Après il n’est pas revenu chez moi. Ma grand-mère était sceptique, quoiqu’elle avait souvent trop bon goût pour aborder le sujet de cette côté.

Vint l’été 1977. Le debut des vacances la radio transmit Le Neveu du Magicien par C. S. Lewis. J’ai du renoncer à l’entendre jusqu’au bout, car il m’a fallu quitter la Suède avec ma mère. Elle m’ammena à Vienne, Autriche, ma ville natale, et, après une semaine d’installation nous continuions aux EEUU. Me mancait la lecture des BD, ma mère m’a donné un Nouveau Testament, j’ai commencé la lacture des textes sacrés par la généalogie selon la chair de Notre Seigneur Jesus-Christ, au debut de l’Evangile selon St Matthieu. Ma mère m’explica que c’était la vérité, et j’ai cru. Depuis, je n’ai jamais douté là-dessus. Ni en péché, ni en ferveur, ni en pénitence, ni en négligeance, ni en peur, ni en dégout, ni en joie, ni en exaltation, ni en désespoir ou cynisme, je n’ai remis l’histoire de l’Evangile en doute. J’ai du la déchiffrer moi-même d’abord, et j’ai fait des erreurs. Par là j’ai appris qu’il me faut la tradition apostolique pour la bien comprendre, surtout quand on y ajoute la Loi Nouvelle et les Mystères de la Foi.

Hans Lundahl
Aix en Provence
Dimanche des Rameaux 2007

Quand j'étais petit ...

Une reflection personnelle qui amène à St Botolphe.

Quand j'étais petit, mon instruction était encore suffisament limité, pour qu'en lisant Rahan, je puisse encore croire que la seule servitude vis-à-vis des esprits mauvais qui était à craindre était celle de les croire et de s'efforcer à les appaiser.

Chaque croyant ou ex-croyant de la modernité s'y reconnait facilement, et si parfois je me trouve pris pour un prodige unique, c'est que mon instruction postérieure a pris un autre tournant. Et même pas en lisant beaucoup des oeuvres inaccessibles au public, mais en en faisant un autre choix.

A l'époque je croyais, comme je viens de dire, que le seul escroc à associer avec les mauvais esprits était la prétence qu'ils existaient.

Mais, si Rahan reposait sur une epistémologie, une ontologie et une histoire fortement différents de leurs homologues chrétiens, au moins Rahan associait les concepts d'escroc et de servitude avillissante avec les mauvais esprits, et en cela son auteur n'avait pas trop tort.

Par contre, en disant que curiosité et esprit scientifique voire critique rationnelle suffisent pour exorcer le malin, pour dissiper ses trompéries et pour briser ses liens, il y avait une insouciance chez les auteurs de Rahan, du Phantôme masqué, de Tarzan, de Sherlock Holmes, une insouciance qui est en quelque façon le fruit des exorcismes de l'Eglise.

Car en vérité c'est l'Eglise, c'est la prière du moine Botolphe, qui a délivré les forêts d'Iccanhoe des démons. Et puis, il y reçut des pauvres. Et puis on y bâtit une cité appelée Botulfestune, qu'aujourd'hui on appelle Boston. Bien entendu: le petit Boston de Yorkshire ou les "tea parties" restent petits.

Pas le grand Boston de Massachusetts (ou est-ce que je me trompe sur la géographie de New England?) où beaucoup plus tard s'est tenu un Tea Party très grand avec des conséquences politiques et géopolitiques encore sensibles 230 ans après.

C'est en priant, en jeunant et en chantant que Botolphe a fait tout cela possible. A différence de Rahan, de Tarzan et d'Holmes, il est un personnage historique: car un lieu habité et habitable n'oublie pas ses origines, tant qu'il le reste, tant que la transmission de sa tradition demeure, sans être interrompue par violence externe.

Et ce personnage historique qu'est Botolphe, ce moine et érémite, qui a fait un oeuvre que notre culture populaire attribu archétypalement a la science et la force physique, il l'a fait sans se soucier des théorèmes, en s'affaiblissant le corps bien à propos, en affrontant des ennémis invisibles, en invocant une aide invisible qui demeure ainsi pour la plupart de nous.

Le peuple et le clergé, par gratitude pour ce miracle et et probablement en voyant encore des miracles à l'occasion - car ainsi se font encore les canonisations de l'Eglise Orthodoxe - l'ont prononcé saint avec l'accord de leur évèque, après son repos.

Hans Lundahl
Dimanche le 11 Mars
2007Aix en Provence

Référence retrouvé sur Wikipedia Anglais:
Ryan, George E., Botolph Of Boston,
Christopher Publishing House (1971) ISBN 0815802528

Pourquoi Antimodernisme - contre l'électricité aussi?

- Pourquoi es tu contre le modernisme?
- Parce qu’il est néopayen, malthusien et néoélitiste d’un élite des valeurs non traditionnels.(1)
- Bien il y a des abus, mais regardez çà?
- Quoi?
- L’électricité: vous n’allez quand même pas vivre avec des bougies?
- J’ai vécu avec des bougies un an de mon enfance, qui fut parmi les plus heureux.

Là elle est partie avec ses fils.

J’aurai pu ajouter:
C’est vrai que les bougies et les poêles à bois donnent carbodioxide, mais l’éléctricité de l’eau inonde des champs et bloque les voies de propagation des poissons, l’uranium fait des déchets nucléaires radioactifs, des catastrophes comme Harrisford et Chernobyle, de Plutonium qui peut être developpé en bombes atomiques. Et l’électricité de charbon, pétrol et c donne aussi carbodioxide, et l’électricité de soleil ou du vent est très marginelle.

Aussi: elle rend totalment dépendant d’une grande compagnie d’électricité: allumer le feu ou la bougie avec silex et acier ne le rend pas. Aussi: les machines électriques, si elles facilitent seulement ton travail personnel, c’est ton affaire, mais elles font le travail de plusieurs hommes par la manipulation d’un seule et produit des chomeurs qui deviennent dépendants de l’aide public ou de la manche.

Les vieilles faux et serpes n'étaient pas trop chères à remplacer, et pour marcher il demandaient qu'il y aie quelques calories (pas trop peu) dans ceux qui les menaient. Les machines qui les ont remplacées demandent électricté ou pétrol pour marcher, et elles sont très chères à remplacer, de façon qu'il devienne nécessaire d'emprunter et s'endetter chez les banques. De plus, les peu d'hommes qui y restent encore - les autres remplacés par machines ou effrayés par les dettes - les peuvent moins facilement mener comme armes de revolte, si celle-ci devenait nécessaire.

Une autre fois on m'a demandé si je ne trouvais pas fantastique qu'avec les autobus modernes on pouvait se déplacer longues chemins à court temps. J'avais repondu que c'était plutôt les institutions politiques et pseudomorales qui avaiaent détérioré que la technologie. Pourtant j'aurais pu ajouter: avec ces possibilités, se déplacer chaque jour laborable devient une nécessité économique pour tant des gens, et le fatigue de trop peu de sommeil remplace le fatigue des bras d'autrefois. Une mère qui travaille à la maison peut faire attention aux enfants; une mère qui travaille a dix kilomètres de distance, dans une usine, faisant des choses qu'elle fairait moins mais mieux dans la cuisine que dans l'usine, elle est obligée de consulter une crêche, plus tard une école (dite maternelle parce qu'elle remplace les mères dans les sphères où la plupart des mères seraient compétants encore: chose qui se vérifie aussi pour la primaire), au lieu de garder ses enfants elle-même.

(1)voir par exemple Les psychologues et historiens des religions

Pour une version bilingue, surtout anglaise de la même idée mais en plus de détail, voir Why Antimodernism?