Le charbon minéral et le gaz naturel suffiront pas pour les remplacer: en fait ils s'épuisent tout à fait comme le pétrol.
L'énergie végétal se cultiverait au dépense des champs pour la nourriture: d'ailleurs le colza ne suffit pas pour remplacer le pétrol, comme le montrent les efforts de guerre du Japon et de l'Allemagne par rapport à ceux des EEUU et de l'USSR pendant la guerre de 39-45.
L'énergie de fusion est encore plus risqué que celle d'uranium. On ne peut pas savoir en avance qu'elle sera un jour pleinement sécurisée. On a déjà cru Harrisburg et Tchernobyl à l'abri des risques.
La gauche mi-écologiste nous propose de limiter les populations pour maintenir le même taux d'urbanisation et de gadgets électroniques par tête. La droite américaine nous propose rien de concret pour l'éventualité, et pour l'instant elle nous propose de continuer une société a haute consommation d'énergie. Elle propose qu'on travaille davantage pour "maintenir" le niveau de vie. D'ailleurs, si on travaille davantage, c'est déjà amoindrir le niveau de vie, car le temps libre y compte.
Et si on continuait de se reproduire humainement, plutôt que comme des chiens qui s'accouplent et font des chiots sur la permission des maîtres uniquement? Si on limiterait plutôt (tôt ou tard, mais dès qu'on doive autrement limiter les vies) la production et consommation des choses souvent chouettes mais pas vraiment nécessaires? L'agriculture, l'architecture et la couture ne sont pas obligées de baisser, c'est juste qu'ils couteraient plus des muscles humaines et qu'elles seraient moins transportables. La population urbaine serait probablement obligée de se déplacer pour remplacer, avec des chevaux et des boeufs, les tracteurs motorisés. Le cauchemar des progressistes, mais est-on obligé de partager leur vision de la vie et de la société?*
Hans Lundahl
Aix en Provence,
Mardi le 13 Mars, 2007*voir aussi On peut vivre
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