Thursday, October 30, 2008

Rhétorique anti-droite ....

"DOSSIER POLITIQUE
"LES 5 RACINES D'UNE IDEOLOGIE
"IMPOSER SA VISION DU MONDE ET SURTOUT DéSIGNER DES ENNEMIS COMMUNS POUR FéDéRER SES COURANTS (CONTRE-RéVOLUTIONNAIRES, ULTRA-TRADITIONALISTES CATHOLIQUES...). TEL EST LE CIMENT DE L'EXTRÊME DROITE, UNE MOUVANCE QUI SE STRUCTURE AUTOUR DE CINQ THèMES."
La source: Phosphore, Mai 2007
Eh, bien? Et l'anti-droite n'est pas un ciment que fédère les gauches et les néolibéraux (autrement très divisés entre eux) contre, comme ennémi commun, les ultra-traditionnalistes Catholiques (qui ne sont pas très divisés du refusants de la République, certains y sont, d'autres acceptent la République, mais les Monarchistes aussi) et l'extrême droite?

"LES 5 RACINES D'UNE IDéOLOGIE"
Tout ce qui se rapporte à une des 5 thèmes appartient donc à une idéologie unique, et par là aux autres quatre, qui y appartiennet également?
Il y a mieux, quand on constate comment les 5 "racines" sont présentées ...

"1 Le refus de la démocratie et de la république"
Qui a lu Maurras (mais qui l'a?) sait qu'il rejetait la république à l'échelle du pays précisement en faveur des républiques à l'échelle de la ville. Il acceptait la monarchie à l'échelle du pays, pour que le monarche laisse en paix ces petits républiques, ce que ne peuvent pas les parlamentaires, car ils ont besoin d'être réélus ... et donc c'intéresser à tout le monde.

"2 Le rejet de l'immigration"
"5 L'antisémitisme"
Qui a lu Maurras sait qu'il n'y avait pas d'immigration à repousser hors les frontières du pays ou à accueillir dedans à l'époque.
Juifs et métèques (il cite le cas d'un commerçant portugais), pour lui c'étaient deux groupes qui n'avaient tout simplement pas les mêmes intérès culturellement dessinés que les autres Français, tout à fait comme les maçons et les huguenottes. Il analysait ces quatre groupes comme formant des dynasties du pouvoir parmi les habituellement élus. Ils ne leur montrait pas d'agressivité, sauf en tant qu'en pouvoir en France au lieu des Français ... et, par Paris au lieu de par chaque localité.

"3 Le nationalisme"
Le nationalisme insiste sur la dimension éthnique et exclusive de la nation. Mais il a raison. Je n'ai pas l'honneur d'être, ni Français, ni Provençal/Occitan, et la langue basque m'échappe largement aussi, tout comme le Breton. Bonne raison de ne pas me mêler excessivement dans les affaires de ces groupes, hein ...?
C'est précisement pour ça qu'en France, malgré mes sympathies pour Maurras, je n'ai pas parlé de monarchie. Je me suis borné aux thèmes qui sont internationaux et par conséquent compréhensibles, même aux dimensions émotionels (à certain degré), pour quelqu'un du dehors.
Ce que Maurras reprochait aux Juifs, Franc-Maçons, Huguénottes et Métèques, ce que les nationalistes d'aujourd'hui reprochent au musulmans immigrés et à Bruxelles (vous voyez, les ennémis ne sont pas les mêmes), c'est de faire la politique selon leur coeur (ou parfois sans coeur) pour un peuple qui en a un autre.

"4 L'ordre moral"
Phosphore cite le politologue Jean-Yves Camus: "On retrouve cette thématique sous le régime de Vichy ..." (sous-entendu: alors c'est une thématique de meurtriers, d'immoralistes ... comme si tout le régime de Vichy était enthousiastes pour les déportations: en fait Pétain a sacrifié son pouvoir en refusant de continuer les déportations en 1942, il était alors remplacé par Lavalle - ou était-ce Lasalle? Je confonds toujours ces deux noms!) "et sa politique rétrograde en matière de moeurs, contre l'avortement, contre le régime laïc, etc"
Et c'est ça que les anti-droites veulent défendre, ne fût-ce qu'au prix du bon sens, ne fût-ce qu'au prix de la ... précisamment: morale.

Qui veut savoir mon avis sur la moralité de l'avortement, ça suffit de consulter le menu à gauche:

C KOI, L'IVG?

Mon fils encore non conçu...

Trois observations sur "l'homosexualité"

Jamais

Je crois que des Juifs de bonne volonté, et de toute façon des nombreux manouches (ce peuple très chrétien) sont d'accord avec moi. Que la position soit taxée de l'extrême droite ou pas.

Pourquoi j'écris ça? Bien, il y a quand même des gens qui taxent ce site d'une ou d'autre immoralité non précisée (j'ai entendu) et cette rhétorique farouchement anti-droite est aussi une explication possible (parmi d'autres, donc) pourquoi mon site fâche certains. Anti-avortement donc d'extrême droite donc pour les horreurs que le régime Vichy a participé a commettre (ou selon certains même pas) ... contre des Juifs et des manouches ...

Les passions politiques aveuglent parfois la bonne logique et l'impartialité ...

Hans Lundahl
Aix en Pce
16/3 févr. 2008

Envoyé : 16/02/2008 15:43 - 16/02/2008 16:39

P.S. :

Dans le débat sur la droite en France, il convient de ne pas oublier le négationnisme. Certains ont une attitude un brin ... arbitraire dans cette question.

Faurisson est tenu comme honteux par ceux-là parce qu'il nie les crimes allégués d'allemands en pouvoir, pour lesquels ils ont été condamnés par la justice de Nuremberg; par implication il défend son peuple d'avoir contribué à tellement de crimes envers un autre peuple qu'on allègue souvent.

Elio Toaff vient d'écrire un livre non négationniste, où il admet précisement la possibilité que certains communautés du sien aient commis d'atrocités envers un autre, et pour lesquelles ils ont également été condamnés par des tribunaux. Alors il est tenu comme honteux parce qu'il n'est pas un négationniste. Il a du s'excuser, d'ailleurs, peut-être il a vraiment juste voulu ironiser.

Que les deux soient sincères ou ironiques, qu'ils se trompent ou pas, je me demande: si un tribunal a condamné des personnes d'un peuple pour des crimes atroces envers des personnes d'un autre, est-ce honnête d'admettre ou de nier, de ne pas être négationniste ou d'être négationniste envers les allégations du tribunal en question? L'un a été stigmatisé pour avoir fait ce qu'on exige à l'autre, et inversément.

ajouté par
Hans Lundahl
Aix en Provence
11-III/27-II-2008
Envoyé : 11/03/2008 09:50

Phosphore d'Avril 2008 a un dossier aussi:
Raciste, moi? (Comment vraiment savoir)
1 - Savoir ce qu'est le racisme
2 - Connaître les ressorts du racisme
3 - Décider que c'est mal
4 - Être confronté(e) à la différence
5 - Apprendre de ses erreurs
O la la, être non-raciste suffit apparemment pas, il faut être anti-raciste aussi, pas seulement en mots ou en principe, mais viscéralement!
Mais, ça ne va pas! C'est une révolution culturelle avec auto-critique communiste qu'on prône au nom d'une législation qui ne demande pas tout ça!

1 Savoir ce que c'est le racisme
"Rejeter quelqu'un pour sa couleur, sa nationalité, son origine sociale, sa sexualité, sa religion ... Les déclinaisons du racisme ne manquent pas."
a) Rejeter, c'est quoi? Il y a une grande différence entre abstention sociale et tuerie. Ou manque de confiance pour certains postes très importants.
b) Sexualité et religion ne sont pas races, ni hormi choix humain, rejeter quelqu'un à cause de ça ne relève donc pas du racisme.

2 - Connaître les ressorts du racisme
" 'On est tous un peu racistes au fond de nous'
Virginie, 18 ans
ça fait un peu froid dans le dos, ce qu'affirme cette étudiante. Mais si elle disait vrai?"
Un peu raciste, c'est quoi? Une loi peut être tenu ou enfreinte, mais pas "un peu" enfreinte! Si on n'est pas coupable d'incitation à la haine raciale, on ne l'est pas, même si on "est un peu raciste au fond de soi".

3 - Décider que c'est mal
" 'Le racisme, c'est inadmissible: on est tous fait pareil!'
Milan, 15 ans"
Quel racisme? Le racisme qui est interdite dans la loi, par exemple incitation à la haine raciale ou discrimination devant les tribunaux et d'autres magistrats? Ou le racisme qui est un peu au fond de tous eux-mêmes?

Malheureusement, s'il a 15, il y a un autre: le racisme qui pousse à tracasseries à l'école. Si on est 30 ou même peut-être 20 dans une classe, on y est souvent trop avec trop de différences. L'une ou l'autre serait la différence insupportable, généralement celle qui concerne juste une personne. En effet c'est souvent plus facile de tracasser une personne (pas pour elle même, mais pour les autres) que de faire une guerre entre deux champs. Là, c'est pas le reacisme qui est un peu en chacun, c'est le fait d'être obligé à l'école avec des gens avec qui on ne va pas.

Deux observations encore:
1) J'ai été victime de tracasseries, j'ai pas tracassé quand j'étais à l'école.
2) La sexualité normale, c'est comme on est tous faits, mais les déviances, soit il y a très peu qui sont faits comme ça, soit, plus probablement, on devient deviant.
3) Tant qu'on souhaite aux jeunes pédés de ne pas être tracassés jusqu'au suicide, ni tués, il y a aussi des geeks qui sont à tort parfois tamponnés comme pédés. Alors, la loi contre calomnie devrait passer devant les projets pédagogiques pour faire tolérer les pédés. S'il n'y a aucun dans la classe, il n'y a aucun. point final. Inventer un pour confronter les autres, c'est cyniquement instrumentaliser les écoliers sensibles dans la lutte contre le "racisme".

4 - Être confronté(e) à la différence
Non, merci, sans façon! Incitation contre haine raciale, discriminations raciales devant les magistrats ont beau être des crimes. Il ne s'ensuit pas que tout le monde soit obligé de vraiment savoir qu'il n'est pas raciste. Même observation pour l'homosexualité, sauf que le racisme est politicalement incorrecte, l'homosexualité plutôt chic dans certains cercles - ceux qui rédigent Phosphore, par exemple. Et de suite quant-aux autres maux, vrais ou supposés, chics ou politicalement incorrectes.
J'ai pas envie d'avoir à maintes fois à cotoyer des pédés juste pour vraiment savoir que je ne suis pas homophobe, par exemple. Même observation vis-à-vis des religions pas chrétiens. Il y a des gens que j'accepte malgré les différences, mais j'aime pas le spamming social comme test obligé de mon anti-racisme.

5 - Apprendre de ses erreurs
Qui décide quels erreurs sont mes pires et de quels erreurs je dois apprendre? Normalement moi-même! Secondairement, si je pratique une réligion comme catholicisme ou orthodoxie chrétienne, le père confesseur. Ou si j'étais encore enfant: mes parents, quelle que serait ma religion. Mais au delà de ça - non merci, j'ai pas envie des gens qui me disent quels soient mes erreurs et comment j'en doive apprendre et quoi j'en doive apprendre! Car ça, ça serait communisme, dans le grand style du maoisme.
Envoyé : 11/04/2008 14:17 - 11/04/2008 14:55

No comments: