1 La sodomie est un péché au même titre que la contraception dans un couple ou un rencontre hétérosexuel, parce qu'elle empêche la conception dont la possibilité est normalement due quand on utilise les organes qui sont vitaux pour la survie de l'espèce humaine. Si qqn accepte la capote, il n'y a pas beaucoup de raison pour interdire la sodomie; tous les deux peuvent être motivées par une sollicitude hypocrite pour le bien de la progéniture (hypocrite parce qu'avec la contraception il n'y aura pas à cette occasion de la progéniture à jouir des fruits de cette sollicitude: et une sélectivité de la progéniture par contraceptions ou avortements place les élus dans une position morale trop délicate vis-à-vis leurs "électeurs" les parents qui auront choisi sans tenir compte de leur propre désir de les procréer et pas avorter précisement eux et pas d'autres: presque comme si certains enfants étaient tués après la naissance "pour leur propre bien" ou pour celui d'une société dont il n'ont pas encore eu l'occasion de rompre les lois).
2 La sodomie pourrait être interdit, sans discriminer "les homosexuels" au même titre comme la contraception ou comme la masturbation préférée au lit matrimonial au détriment de l'autre partenaire (peut-être pas la masturbation comme pis-aller d'un célibataire, quand même); bien entendu: après l'avortément. Pour les trois contraceptions et encore plus pour l'avortément les peines pourraient sans absurdité être assez sévères. On objecte que l'état ne devrait pas se mêler dans la vie privé pour motif démographique, mais cette objection encore pourrait sember un tantinnet hypocrite, vue que des législations définitivement prodémographiques ou (quelle absurdité) antidémographiques visant l'endogène comme l'exogène sont aujourd'hui acceptés bien qu'elles se mêlent bel et bien dans le sphère privé: interdiction de racisme (pro) ou de l'homophobie (anti), payer les avortéments et les contraceptions (anti) comme les traitements des couples involontairement infertiles (pro) par les impôts, ainsi comme proner les adoptions de l'Inde, de la Corée ou du Brézil (pro) et interdire l'immigration clandestine, limiter les réunions familiales (anti), enseigner dans une école obligatoire que toutes ces choses soient soit louables, soit au moins acceptabes, jusqu'à tracasser par psychologue les élèves qui sont contre tout ça. Pour ne pas mentionner les fois que l'état se mêle dans la question qui boit ou mange ou fume quoi où. L'accusation ou même l'insinuation pas trop ambigue de sodomie devrait donc être prouvé en cour de justice: la proférer sans motif valable serait un crime de calomnie ou d'insulte, et coutérait très chère aux criminels.
3 On ne parle plus de sodomie, terme visant un acte normalement volontaire, on parle d'avantage d'homosexualité, terme visant une "orientation sexuelle" censée (par les psychologues et psychiatres, déterministes qu'ils sont)involontaire, souvent exclusive et stabile (comme par exemple le penchant pour ou contre travail dure ou les sucréries). De cette façon, quelqu'un qui est soupçonné d'être "homosexuel" se trouve incapable de retenir l'attention d'une femme, dès qu'elle aurait parlé avec une figure d'autorité qui profère ou nourrit un tel soupçon. Ces pseudopsychologues pour lesquels la perversion n'est qu'une expression très prévisible d'une "orientation sexuelle" qu'il fallait laisser déterminer par leur expertise ou par des tests "psychomètriques" déterminés par eux, font ravage parmi les occasions de bonheur.
Hans Georg Lundahl
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