Je suis grandi, d’abord, dans un écho un peu éloigné et culturel c.-à-d. dans la culture occidentale, une culture de liberté, de tolérance et de curiosité scientifique, une culture héritière de Cristophe Colombe et de Galilée, (j’ai connu tous les deux dans une forme banalisée par Walt Disney Company), de Vasco da Gama et Léonard de Vince, de James Cook et Louis Pasteur, de John Livingstone et Charles Darwin. Surtout, j’étais l’héritier de Pasteur et de Darwin. J’étais l’héritier de J. F. Kennedy et de Neil Armstrong: l’idéalisme politique et les voyages intergalactiques de Superboy (de Smallville, biensur), de l’agent spatiotemporal Valérian, éventuellement des Chevaliers Jédi comme Luke Skywalker et Obi Wan Kénobi me l’ont transmis. J’étais l’héritier culturel du scoutisme d’un Baden-Powell par les trois vois qu’étaient Tic, Tric et Trac, Tintin, et, surtout, l’example vivant de ma mère. J’étais baigné dans le milieu des icônes des vertus humaines, secondaires au christiannisme de la chrétienneté, car, dans cette forme-là inconnus ou obscurcis en dehors d’elle: et je ne savais rien ou très peu des icônes de la vie éternelle. Pour être chrétien, obeir à la tradition reçue dans l’enfance sans y ajouter rien n’était pas une alternative. Jusqu’à l’age de presque neuf ans je n’étais ni baptisé, ni même un croyant instruit. A la mort de mon grand-père, j’ai découvert Elvis Presley. On l’appelait ”The King of Music” - et un peu plus tard, je devais entendre que le vrai Roi de la Musique - ou, comme le surnomme une chanson irlandaise, Roi de la Dance - c’est Jésus le Christ. Je viens déjà d’évoquer Kennedy. Il mourut le jour de la Sainte Cécile, Patronne de la Musique, le 22 Novembre de 1963: je devais aussi apprendre l’oeuvre d’un autre homme mort le même jour: C. S. Lewis. J’avais connu quelques aspects (pour la plupart sécondaires) du Christianisme génuine, quand même: je savais ce que c’est Noël, mais pas ce que ce sont Pâques et Pentecôtes. J’avais lu une Bande Dessinée basée sur l’Exode jusqu’au Josué, mais pas la Génèse, pareillement une basée sur les voyages de St Paul, mais pas les Evangiles. J’avais accepté comme mythe l’histoire sacrée entre Adam et Noé, comme en partie mythe, en partie histoire celle d’entre Noé et Abraham et enfin comme histoire celle d’Abraham et depuis: pour une même et unique raison, c’est comme ça que nous avait appris la prof. Brèvement, j’ai fait connaissance d’un évangélique de mon age, un garçon roux, qui disait là-dessus: ”Moi, je crois TOUTE la Bible.” Je n’avais aucune vraie reponse. Je n’avais pas hérité, non plus que christianisme explicit, du scepticisme prononcé, auquel ça aurait paru trop naïf. C’était juste un point de vue qui ne m’avait pas été transmis, et, qui était plus simple que celui qu’on m’avait jusque-là transmis. Après il n’est pas revenu chez moi. Ma grand-mère était sceptique, quoiqu’elle avait souvent trop bon goût pour aborder le sujet de cette côté. Vint l’été 1977. Le debut des vacances la radio transmit Le Neveu du Magicien par C. S. Lewis. J’ai du renoncer à l’entendre jusqu’au bout, car il m’a fallu quitter la Suède avec ma mère. Elle m’ammena à Vienne, Autriche, ma ville natale, et, après une semaine d’installation nous continuions aux EEUU. Me mancait la lecture des BD, ma mère m’a donné un Nouveau Testament, j’ai commencé la lacture des textes sacrés par la généalogie selon la chair de Notre Seigneur Jesus-Christ, au debut de l’Evangile selon St Matthieu. Ma mère m’explica que c’était la vérité, et j’ai cru. Depuis, je n’ai jamais douté là-dessus. Ni en péché, ni en ferveur, ni en pénitence, ni en négligeance, ni en peur, ni en dégout, ni en joie, ni en exaltation, ni en désespoir ou cynisme, je n’ai remis l’histoire de l’Evangile en doute. J’ai du la déchiffrer moi-même d’abord, et j’ai fait des erreurs. Par là j’ai appris qu’il me faut la tradition apostolique pour la bien comprendre, surtout quand on y ajoute la Loi Nouvelle et les Mystères de la Foi. Hans Lundahl Aix en Provence Dimanche des Rameaux 2007 |
Wednesday, October 29, 2008
Je ne suis pas grandi dans l'église du Christ
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culture populaire moderne,
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mon enfance
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