et trop peux se sentent en sécurité dans leurs embauches.
On se repète à la nausée qu'il y aie trop de chômeurs. Il y a trop de gens qui cherchent travail, d'accord, mais pas trop peu de gens qui bossent.
On dit que les gens qui bossent sont obligés de payer les chômeurs et que de cette coté chaque chômeur volontaire est un fardeau pour ceux qui bossent. L'RMI est un fardeau pour eux, bien et bel, mais c'est aussi le cas avec les salaires des gens qui surveillent les RMIstes pour qu'ils ne deviennent pas chômeurs volontaires.
On disait, l'autre automne*, que les fruits pourissent parce qu'il y avait trop peu de cueilleurs. Au moins, un prêtre, qui m'a accueilli et critiqué mon chômage volontaire, l'a dit. Mais cueillir les fruits, pour la plupart des gens, ça ne nourrit pas une famille. D'abord la cueillette est payé par SMIC. Puis les loyers et coûtes de transport ne sont pas adaptées au SMIC, pas pour un homme qui veut nourrir femme et enfants, comme il le convient. Une comparaison historique serait pas inutile.
A la période des serfs, la cueillette chez le seigneur était souvent une corvée: mais en revanche les serfs avaient leurs propres allottisements et ne devaient pas se déplacer à travers la France ou même Europe pour faire la cueillette. Après, la cueillette est devenue ce qu'elle reste encore: un travail exercé par des saisonniers. Mais entre les saisons, les saisonniers pouvaient faire la manche, pendant les saisons, leurs femmes pouvaient faire la manche en attendant les salaires du mari; en se déplaçant on faisait comme les routards, on demandait du pain, du vin et du fromage et puis on continuait la route. Cela n'a ni entrainé la perte du domicile, ni la perte des enfants (les assistants sociaux qui les enlèvent sont biensûr aussi un corps qui bosse trop, dont le travail est payé par les payeurs d'impôts; et les banquiers qui mettent pression sur les propriétaires bossent trop aussi: leur travail est payé par les intérêts et la radinité qu'ils imposent avec leur travail).
Pour vivre de la cueillette, aujourd'hui, et en famille, il faut pas seulement laisser la femme travailler hors la maison, mais il faut aussi avoir la culture de la pauvreté. Oui, on peut vivre heureux et pauvre. On le peut si on a les coutumes qui permettent d'arranger les honnêtetés et festivités, les beautés et honneurs, les fêtes et même conforts de la vie avec un rien. Mais ça, ça s'apprend, comme tous les choses, dans l'enfance. Et (voir "C'est pas le boulot des parents d'enseigner") malheureusement l'enfance appartient en moins et moins aux parents et leur savoir-vivre et de plus en plus à une autre cathégorie qui bosse trop: les profs d'école, qui bossent même là où les parents (s'ils oseraient s'exprimer franchement, sans peur de perdre leurs enfants) ne le préfereraient pas; et, encore une fois, cette cathégorie des gens, qui bossent démésurément, est payé, pas par les clients qui le veulent bien être, en tant qu'ils le peuvent, mais par les payeurs d'impôts. Et, à différence des parents, ces profs d'école n'ont pas la culture de la pauvreté et ne peuvent pas la transmettre aux enfants non plus. En même temps (par l'obligation scolaire, et aussi par l'obligation à tous les parents d'avoir eau courante et électricité, sous peine d'enlèvement) ils empêchent les parents de la transmettre à leurs propres enfants.
Alors, la cueillette des fruits devient de moins en moins un travail pour des pères de familles - au moins du pays, mais parfois quand même d'un autre pays plus pauvre, comme les Maroccains en Huelva, les Portugais en Dordogne ou les Français et Espagnols jusqu'en Danemark.
De plus en plus, la cueillette des fruits devient un travail pour célibataires, en plus: pour célibataires qui n'ont pas l'intention de se marier bientôt. Comme tant d'autres travaux honnêtes, également maintenant exercés sous précarité, par les jeunes en vacances d'écoles ou les étrangers. Et les patrons peuvent compter sur encore et d'avantage des chômeurs, poussés à accepter un travail de plus qui n'arrange pas beaucoup leur situation.
Car beaucoup des familles sont malheureux. Quand autrefois un homme revenait du travail, surmenagé par le poids du ciment ou le stress à la moisson, au moins il revenait à une femme qui avait pu calibrer son travail de ménage au point de supporter son mari et le soulager à ce moment critique. Aujourd'hui il revient à une maison vide, même s'il n'est pas célibataire (ce qu'est d'ailleurs de plus en plus souvent le cas) parce que sa femme bosse plus loin ou est embauchée plus tard le soir. Ou à une femme qui a eu peu de temps de se détendre elle-même avant de se préparer de recevoir le mari. Ou qui querelle sur le point délicat qui devrait recevoir qui. Pas très curieux si après ça il y a nombreuses divorces. Et des nombreuses autres divorces juste évités par un docteur ou psy qui diagnose surménagement et ordonne des vacances payées par les impôts qui payent aussi son propre salaire. Attention: pas toujours que les docteurs ou psys veulent vraiment sauver un mariage. Surtout pas dans la classe ouvrière ou demunie, avec laquelle ils ont moins d'empathie. Surtout pas s'ils espèrent que le divorce va leur donner d'avantage des patients. Naturellements payés, eux aussi, par les impôts.
Comme résultat, on a trop peu d'enfants. Les immigrées donnent naissance à 24 enfants les dix, les françaises en total les dix femmes ont 19 enfants. Leur 24 sur dix suffit juste pour maintenir leur population même sans d'avantage d'immigrés. Les 19 sur dix ne le sont pas pour maintenir la notre sans plus d'immigrés. Et quand même les françaises sont mieux que les autres de nos européennes.
Une peuple qui s'évanouit va pas pouvoir payer les soins des vieux en hôpitaux ou maisons de repos sans s'exposer à d'avantage de travail pour encore moins, et sans être par conséquent tenté de resoudre la situation avec moins d'enfants. Et pour qu'elle puisse y pourvoir dans la famille, il faudrait déjà que les femmes reviennent aux maisons. Se faire dépendre des immigrés pour payer et soigner les propres vieillards, c'est se vouer au plan de soumettre tous les immigréês au même régime de plus en plus de bosse pour moins de moins bonheur. Même sans les ennuis causés par les différences traditionnelles de culture ou religion entre nous et certains immigrés, ça va pas leur chanter.
En fait, déjà aujourd'hui les vieux se sentent moins heureux que leurs homologues d'il y a quelques vingt années: déjà leurs retraites achettent moins et les médecins les soignent pas toujours en pays comme Suède et Angleterre.
Ils croient - au moins en Allemagne - pouvoir échapper en forçant leurs enfants et leurs petits-enfants de travailler d'avantage. En votant les politiciens qui décident comme ça. Tant qu'ils ne rereservent pas cette injonction aux hommes et qu'il ne pourvoient pas à ce que les hommes qui la suivent peuvent bien se marier et nourrir femme - femme de ménage, pas embauchée pour salaire - et enfants, ils ne réussiront qu'à préparer, sinon pour soi-mêmes, au moins peur les futurs vieux, une piège. Ils se préparent d'être vus comme un fardeau.
On se repète à la nausée qu'il y aie trop de chômeurs. Il y a trop de gens qui cherchent travail, d'accord, mais pas trop peu de gens qui bossent.
On dit que les gens qui bossent sont obligés de payer les chômeurs et que de cette coté chaque chômeur volontaire est un fardeau pour ceux qui bossent. L'RMI est un fardeau pour eux, bien et bel, mais c'est aussi le cas avec les salaires des gens qui surveillent les RMIstes pour qu'ils ne deviennent pas chômeurs volontaires.
On disait, l'autre automne*, que les fruits pourissent parce qu'il y avait trop peu de cueilleurs. Au moins, un prêtre, qui m'a accueilli et critiqué mon chômage volontaire, l'a dit. Mais cueillir les fruits, pour la plupart des gens, ça ne nourrit pas une famille. D'abord la cueillette est payé par SMIC. Puis les loyers et coûtes de transport ne sont pas adaptées au SMIC, pas pour un homme qui veut nourrir femme et enfants, comme il le convient. Une comparaison historique serait pas inutile.
A la période des serfs, la cueillette chez le seigneur était souvent une corvée: mais en revanche les serfs avaient leurs propres allottisements et ne devaient pas se déplacer à travers la France ou même Europe pour faire la cueillette. Après, la cueillette est devenue ce qu'elle reste encore: un travail exercé par des saisonniers. Mais entre les saisons, les saisonniers pouvaient faire la manche, pendant les saisons, leurs femmes pouvaient faire la manche en attendant les salaires du mari; en se déplaçant on faisait comme les routards, on demandait du pain, du vin et du fromage et puis on continuait la route. Cela n'a ni entrainé la perte du domicile, ni la perte des enfants (les assistants sociaux qui les enlèvent sont biensûr aussi un corps qui bosse trop, dont le travail est payé par les payeurs d'impôts; et les banquiers qui mettent pression sur les propriétaires bossent trop aussi: leur travail est payé par les intérêts et la radinité qu'ils imposent avec leur travail).
Pour vivre de la cueillette, aujourd'hui, et en famille, il faut pas seulement laisser la femme travailler hors la maison, mais il faut aussi avoir la culture de la pauvreté. Oui, on peut vivre heureux et pauvre. On le peut si on a les coutumes qui permettent d'arranger les honnêtetés et festivités, les beautés et honneurs, les fêtes et même conforts de la vie avec un rien. Mais ça, ça s'apprend, comme tous les choses, dans l'enfance. Et (voir "C'est pas le boulot des parents d'enseigner") malheureusement l'enfance appartient en moins et moins aux parents et leur savoir-vivre et de plus en plus à une autre cathégorie qui bosse trop: les profs d'école, qui bossent même là où les parents (s'ils oseraient s'exprimer franchement, sans peur de perdre leurs enfants) ne le préfereraient pas; et, encore une fois, cette cathégorie des gens, qui bossent démésurément, est payé, pas par les clients qui le veulent bien être, en tant qu'ils le peuvent, mais par les payeurs d'impôts. Et, à différence des parents, ces profs d'école n'ont pas la culture de la pauvreté et ne peuvent pas la transmettre aux enfants non plus. En même temps (par l'obligation scolaire, et aussi par l'obligation à tous les parents d'avoir eau courante et électricité, sous peine d'enlèvement) ils empêchent les parents de la transmettre à leurs propres enfants.
Alors, la cueillette des fruits devient de moins en moins un travail pour des pères de familles - au moins du pays, mais parfois quand même d'un autre pays plus pauvre, comme les Maroccains en Huelva, les Portugais en Dordogne ou les Français et Espagnols jusqu'en Danemark.
De plus en plus, la cueillette des fruits devient un travail pour célibataires, en plus: pour célibataires qui n'ont pas l'intention de se marier bientôt. Comme tant d'autres travaux honnêtes, également maintenant exercés sous précarité, par les jeunes en vacances d'écoles ou les étrangers. Et les patrons peuvent compter sur encore et d'avantage des chômeurs, poussés à accepter un travail de plus qui n'arrange pas beaucoup leur situation.
Car beaucoup des familles sont malheureux. Quand autrefois un homme revenait du travail, surmenagé par le poids du ciment ou le stress à la moisson, au moins il revenait à une femme qui avait pu calibrer son travail de ménage au point de supporter son mari et le soulager à ce moment critique. Aujourd'hui il revient à une maison vide, même s'il n'est pas célibataire (ce qu'est d'ailleurs de plus en plus souvent le cas) parce que sa femme bosse plus loin ou est embauchée plus tard le soir. Ou à une femme qui a eu peu de temps de se détendre elle-même avant de se préparer de recevoir le mari. Ou qui querelle sur le point délicat qui devrait recevoir qui. Pas très curieux si après ça il y a nombreuses divorces. Et des nombreuses autres divorces juste évités par un docteur ou psy qui diagnose surménagement et ordonne des vacances payées par les impôts qui payent aussi son propre salaire. Attention: pas toujours que les docteurs ou psys veulent vraiment sauver un mariage. Surtout pas dans la classe ouvrière ou demunie, avec laquelle ils ont moins d'empathie. Surtout pas s'ils espèrent que le divorce va leur donner d'avantage des patients. Naturellements payés, eux aussi, par les impôts.
Comme résultat, on a trop peu d'enfants. Les immigrées donnent naissance à 24 enfants les dix, les françaises en total les dix femmes ont 19 enfants. Leur 24 sur dix suffit juste pour maintenir leur population même sans d'avantage d'immigrés. Les 19 sur dix ne le sont pas pour maintenir la notre sans plus d'immigrés. Et quand même les françaises sont mieux que les autres de nos européennes.
Une peuple qui s'évanouit va pas pouvoir payer les soins des vieux en hôpitaux ou maisons de repos sans s'exposer à d'avantage de travail pour encore moins, et sans être par conséquent tenté de resoudre la situation avec moins d'enfants. Et pour qu'elle puisse y pourvoir dans la famille, il faudrait déjà que les femmes reviennent aux maisons. Se faire dépendre des immigrés pour payer et soigner les propres vieillards, c'est se vouer au plan de soumettre tous les immigréês au même régime de plus en plus de bosse pour moins de moins bonheur. Même sans les ennuis causés par les différences traditionnelles de culture ou religion entre nous et certains immigrés, ça va pas leur chanter.
En fait, déjà aujourd'hui les vieux se sentent moins heureux que leurs homologues d'il y a quelques vingt années: déjà leurs retraites achettent moins et les médecins les soignent pas toujours en pays comme Suède et Angleterre.
Ils croient - au moins en Allemagne - pouvoir échapper en forçant leurs enfants et leurs petits-enfants de travailler d'avantage. En votant les politiciens qui décident comme ça. Tant qu'ils ne rereservent pas cette injonction aux hommes et qu'il ne pourvoient pas à ce que les hommes qui la suivent peuvent bien se marier et nourrir femme - femme de ménage, pas embauchée pour salaire - et enfants, ils ne réussiront qu'à préparer, sinon pour soi-mêmes, au moins peur les futurs vieux, une piège. Ils se préparent d'être vus comme un fardeau.
Tenez, j'avais oublié de signer et de dater. Voici un mis à jour:
"La proportion des 20 - 24 vivant en couple est passé de 1 sur 3 en 1980, à 1 sur 10 aujourd'hui." Phosphore, nov 2006, page 15; première paragraphe de Faits et chiffres en marge droit.
Revisé le 3/16 avril 2008, Aix en Provence
Hans Lundahl
*ça c'était 2005
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